Chers lecteurs nombreux et assidus de ce blog, c’est la crise !
En
effet , vous avez surement constatés que depuis un certains temps il
n’y a aucunes nouvelles et que c’est le calme plat . En réalité des
impondérables se sont glissés dans la vie de nos Carriers-Brasseurs pour
les empêcher, à leur grands regrets, et consécutivement pour les uns et
pour les autres.
En vrac nous avons eu : deux
comptage de gazelles, une opération de l’orteil, du baby sitting, des
séjours à la neige, de l’élagage, une grève, un excès de tension, une
clef tordue, un néon H.S. etc … etc …
Malgré
tout cela, ces courageux travailleur de l’ombre on tout de même réussi à
venir de façon dispersée pour continuer l’ouvrage dans la salle dite du
‘magasin’. Par ailleurs, de nouveaux moules ont été fabriqués et mis en
service. Moule à parpaings, moule à plaquette et moule à élément de
pilier. Ces éléments on permis aux Carriers-Mouleurs de mieux se rendre
compte des avantages et inconvénients du moulage ainsi que du travail
que représente le tamisage à grande échelle et le moulage de 10 éléments
d’un coup. Une somme de travail irréalisable par un seul manouvrier !
D’autres part, l’expérience nous montre que pour la fabrication de plaquettes le dosage en ciment devras être revu à la hausse (Merci
à Karate-Kid pour sa participation au test de dureté des matériaux, la
prochaine fois lui seras demandé de tester un bloc ‘plein’ . Si il n’y a
pas de préavis de grève ce jour là..), et le temps de séchage
général devras l’être aussi. Les temps de tirage et de séchage en
extérieur sont ce qu’ils sont, mais un carrier n’ignore pas que le taux
d’humidité dans ces anciennes galeries est fort élevé et cela n’est
sans-doute pas sans ralentir considérablement ces processus de
durcissement.
Les
Carriers-Mouleurs ont encore de multiples essais à faire avant d’être
parfaitement opérationnels sur les travaux de grandes ampleurs. Et les
projets ne manquent pas ! Le Besogneux insiste avec force voix pour que
soit loué un « Pétard » (machine a projeter de l’enduis sur les façade)
arguant que ce serais un gain de temps et d’énergie, cette idée ne fait
pas l’unanimité mais si on veux retrouver le calme en nos esgourdes, il nous faudra en faire l’expérience.
De bien heureux optimistes pensent en finir avec le dressage au magasin.
«- vous ne vous rendez pas compte !
- Fort heureusement que non. »
Terminons
par une pensée toute particulière adréssée à l’orteil du Boiteux qui a
subit une intervension chirurgicale lourde. La prochaine étape :
l’Amputation.
Martin GALE