La marche.

Plusieurs chantiers se déroulent actuellement à la carrière, en fonction  des passions du moment. Les urgences sont remises à plus tard!
Gosier Pentu, comme en témoigne cette vidéo ("time laps"), s’est attaqué au dressage d'une plaque destinée à recevoir témoignage du passé de cette carrière et du présent, au bout de l'atelier médiéval.


De son côté, le boiteux s'obstine à poursuivre les consolidations et l'aménagement du réseau dit des haguettes.


Un air de catacombes: il ne manque plus que tags et poubelles déversées partout!...




Avant


Après

Pas moins inactif de son côté, le Méticuleux s'exerce au dressage de masse en pied non loin de la champignonnière.

JPL, le 9/12/12

Retour sur le magasin.

Cette tâche, quasi insignifiante, était sur la liste du tableau depuis des lustres. Prétextant un besoin de blocs pour piliers aux haguettes, le boiteux a entraîné Gosier Pentu dans l'extraction du dernier banc de pied présent au magasin, agrandissant au passage, la surface utile dudit magasin.


Les blocs sont délimités à coups de haveuse.



Les blocs trop irréguliers sont brisés: ils serviront de pierres à hagues.

Peu de beaux blocs ont été sortis, beaucoup ayant éclaté lors des décollements, se trouvant à la limite de deux bancs, ravagés par de multiples fissures. Qu'importe! Les pierres demeurent de belle taille, toujours utiles pour les haguettes! Une noria de brouettes à d'ailleurs évacuée les matériaux extraits aux haguettes, et plus précisément au bas du deuxième niveau.

Chantier bordélique à souhait!


Extraction de liais!


Le méticuleux à l'ouvrage.


Surface obtenue au magasin.



Quelques blocs d'avance.

La divine providence!


Quand aux haguettes, l'évolution des travaux, vers le bas du deuxième niveau, est substantielle. L'apport de pierres du magasin est salvateur!


La fière rue des 8 coups.


Construction d'un autre pilier à bras.


Blocs issus du magasin.


L'amorce de la route du renard rusée est sérieusement entamée, et la divine providence à mis sur cette route, un banc de masse en pied, à peine découvert pour l'heure. Quelle étendue? Quelle qualité? (Quoique, on se doute déjà...) Il est toujours plaisant de tomber sur de telles découvertes, la pierre étant indispensable soit pour les constructions futures (voûtes et autres appareillages), soit, au pire, pour l'édification des hagues, grandes consommatrices de pierres.


Banc de masse en pied visible au fond.


Vue d'ensemble du chantier actuel depuis le bout de la rue des 8 coups.




                                                    

Et depuis la route du renard rusé. 


Un des accès actuels du bas du deuxième niveau.


Hélas, le temps passe toujours trop vite dans la carrière Soulard (Il a d'ailleurs été scientifiquement prouvé que le temps passe 4 à 5 fois plus vite en ces lieux dès lors que l'on y prend du plaisir contrairement aux activités professionnelles par exemple...), et il fallut bien trop vite aller retrouver à l'extérieur les premiers assauts de l'hiver.

JPL, le 21 Novembre 2015.

Et pendant ce temps là....

La soirée s'est fort bien déroulée à la carrière Soulard. Peu productive, certes, mais avec une multitude de petites occupations qui font fi de la devise des lieux "plaisir maître mot"!
Gosier pentu a commencé le dressage d'une future grande plaque commémorative au bout du médiéval, le méticuleux à des vues sur un futur dressage de banquette vers la champi, et le boiteux à profité de ces bras opportuns pour poursuivre l’édification d'un pilier à bras aux haguettes, secteur dont l'aménagement se poursuit en solitaire le restant de la semaine.


Toujours réfléchir avant d'agir!
(Devise non négociable d'un fameux maître ouvrier.)


"Ambiance carrière" aux haguettes.


Et un de plus.

Difficile d'ignorer ce qui se passe en surface lorsque l'idéologie s'impose de manière si tragique...
Loin de la folie des hommes, bien à l'abri sous la terre, pendant que la camaraderie battait son plein autour d'un verre à refaire le monde au cœur de la passion minérale, nos amis étaient loin de penser qu'en ressortant, plus d'une centaine de personnes innocentes avaient perdu la vie à une encablure d'ici, ayant probablement commis l'erreur de vouloir vivre tout simplement.
Il est décidément moins risqué de descendre en carrière, de nourrir son cholestérol à coup de rillettes d'oie fondues sur du pain grillé, que d'aller applaudir des footballeurs millionnaires qui n'ont que faire des supporteurs qui les admirent. Ainsi est la vie des hommes.

JPL, le 15 novembre 2015.

Les yeux verts de novembre...

Les travaux se poursuivent en dilettante à la carrière Soulard. Tandis qu'ils erraient à l'oisiveté, Polo et Gosier Pentu ont attaqué le dressage du sol de l'atelier médiéval: belle besogne en perspective!


Ce genre d'ouvrage produit du remblai de qualité, et en quantité: ceci permettra de terminer le bourrage du passage du médiéval, passage qui évolue tranquillement...


Passage du médiéval...


...dont les remblais soigneusement bourrés atteignent presque le ciel.

Peu de temps auparavant, une nouvelle purge du ciel instable a été effectuée au bas du 2ème niveau. En effet, depuis la première purge, d'autres morceaux restaient en suspend. Il aura suffit d'un léger coup de levier pour faire descendre les blocs menaçants.



De la pierre à hagues en perspective!!

Quand à la rue des 8 coups, elle progresse sérieusement. Si on sait d'ou elle vient, on ignore encore ou elle va, serpentant au gré de l'inspiration des carriers du moment. La rue des 8 coups gardera toujours sa part de mystère....


Les hagues montent progressivement...


Amorce de la route du renard rusé, qui contournera le bas du 2 ème niveau, et offrira un second accès (sécurisé) à ce dernier. (Se reporter aux dernières portes ouvertes pour comprendre l'origine du nom de cette rue...)


Des piliers à bras, à l'ancienne, s'élèvent. Ça sent les cotes brisées!


Un beau chantier.

A noter que le quartier situé sur la carrière est en pleine effervescence, à en juger par les coups entendus jusque dans la carrière. Une brève balade aura permit de confirmer que quelques maisons sont en travaux. Ces propriétaires savent-ils en revanche, que la carrière sous leurs pieds, est également en travaux??

JPL, le 10 Novembre 2015.

Les haguettes, c'est chouette!

Les travaux reprennent tant bien que mal leur cours à la carrière Soulard. Il y a 1000 choses à faire, les urgences sont partout, mais le plaisir étant maître mot en ces lieux souterrains, c'est vers les haguettes, au bas du 2ème niveau, que c'est naturellement tourné le boiteux solitaire ces jours derniers. La zone étant dans un état critique mais stable, ces travaux ne sont donc pas dénués d’intérêt!


La rue des 8 coups sera une rue très courte!


C'est parti pour la rue des 8 coups, qui, à force de terrassement, prend enfin forme. Cette rue, qui marque la fin de la rue du niveau, fait frontière avec le bas du deuxième niveau. Quand on sait que seul un pilier très étroit supporte tout le ciel de cette région, et que ce même pilier se fracture sérieusement en 4, il ne peut être autrement envisagé que de consolider le secteur avec des maçonneries nombreuses. Comme beaucoup d'autres endroits ainsi traités, la zone sera sûre. Mais la tâche sera longue.


Une vue du "bas du deuxième niveau" depuis la rue du niveau elle même.


Le terrassement étant long et fastidieux, l'apport de matériaux en quantité est aussi un travail chronophage. Heureusement que le "passage du médiéval" permet un gain de parcours non négligeable.


La bétonneuse fait disjoncter la carrière! Un coup de nettoyage des inducteurs de son moteur électrique complété par un séchage de l'ensemble au spot halogène, et c'est reparti comme en 40!

La rue du niveau enfin achevée!

Mercredi 14 octobre au matin, après plusieurs années de travaux, de côtes cassées, de démissions diverses, la rue du niveau, artère maîtresse  serpentant au travers des haguettes, est enfin achevée dans son intégralité.


La rue du niveau depuis la rue des 8 coups.


Amorce de la rue des 8 coups.




17 octobre...


JPL, le 16 octobre 2015.

Un gros événement!

Portes ouvertes 2015!

Pour la 11 ème année consécutive, la carrière a dévoilée, en partie, quelques uns de ses mystères, au plus grand plaisir des 283 visiteurs qui se sont pressés dans ces galeries chargées...    ...d'histoires!
Leur enthousiasme s'est manifesté au travers quelques témoignages laissés sur notre livre d'or:




Il s'agit sans conteste de la plus belle récompense obtenue pour le labeur réalisé. Un des visiteurs, issu de la droite ligne des champignonnistes locaux, nous aura, avec grande confiance, apporté quelques photos très précieuses de ce passé révolu... Qu'il en soit ici vivement remercié!



Le beau temps fut globalement au rendez vous, et l'organisation de l'intendance minutieusement préparée!


Vue panoramique du terrain.


On peut se demander si la potée "médiévale" n'a pas autant attiré les visiteurs que la carrière, de même que les saucisses fumées!


Nombre de visiteurs furent intrigués par cette mystérieuse plaque commémorative, puisqu'il est de coutume d'honorer la mémoire des "disparus volontaires" (à l'insu de leur plein grès tout de même!...)
Même absents, certains demeuraient présents!


La prison est-elle dorée??

D'autres inscriptions furent aussi remarquées... Le méticuleux n'à pas hésité à prendre sur son temps de pause pour faire visiter au plus grand nombre...   ...enfin, presque!


Un renard rusé...


...tandis que Gosier pentu (et asséché par la même occasion) opérait des visites plus familiales!

Les traditionnels lieux à succès furent la crypte, les champignons, mais aussi les haguettes (une nouveauté!), de même que la voûte du magasin (Avril 2015) qui a rencontré son succès. Hélas, ce week-end à filer bien trop vite. Grosse somme de travail avant, et après cet événement ("un gros événement" en somme...), mais il semblerait que chacun soit rôdé, trouvant automatiquement sa place dans cette organisation festive.

Voici enfin, pour résumer mieux que des mots, ces deux formidables journées, un petit "time laps" ou certains visiteurs se reconnaîtrons peut-être.... 



 
- musique Erik Satie - gnossienne N°1

JPL, le 21 septembre 2015.