Etat des travaux souterrain en Août 2017

Le pays souffre de la sécheresse en cet été 2017, et depuis le printemps au moins, cela se ressent jusque dans la carrière ou désormais les infiltrations sont rares. Sacré contraste si l'on remonte ce blog à cette même période de l'an dernier ou l'eau abondait en ces lieux. Qu'importe, il y a encore suffisamment matière à faire du ciment!


Au fond de l'atelier médiéval, au delà de la mystérieuse chaîne dont le rôle est d'aiguiser la soif de curiosité des visiteurs, une étrange plaque a fait son apparition...

Le fond du médiéval justement... Il semblerait que malgré plusieurs chantiers simultanés, les haguettes se décident enfin à déboucher au bout de leur ultime circuit. La tâche, une fois de plus, est grande tant les lieux sont abîmés, les ciels menaçants. Qu'importe le temps nécessaire, là encore les lieux deviendront bientôt des plus sûrs... Beaucoup de choses cependant restent à définir.


Les piliers poussent comme des champignons, même si la récolte de ces éléments semble marquer le pas en raison de l'indisponibilité des moules de coulage. Les grossistes vont bientôt se trouver en pénurie.


Avant de déboucher, il ne suffit pas de consolider et d'évacuer les remblais de sol, il convient aussi d'extraire un banc de pied aux limites mal connues pour l'heure. La pierre ainsi extraite tombe à point nommée pour la construction des hagues en ce secteur.




Du côté du passage initié par l'équipe "Samulex", là aussi ça bouge, mise aux "normes" brouette oblige: élargissement, murage des bords. On note l'apparition d'un fort judicieux pilier de consolidation.


Et dans ce même secteur, il semblerait que les premières indispensables constructions fassent enfin leur apparition.


On peut donc constater que malgré la période estivale, la fréquentation en dents de scie, les chantiers et projets vont bon train.

Il convient de souligner que le ciel bleu de ce bel été s'est soudain assombri avec la disparition d'un  fervent soutient de notre patrimoine invisible, patrimoine indissociablement lié avec la commune en surface qu'il affectionnait tant. La carrière et ses occupants savent ô combien ils doivent beaucoup, à Martial, mais à beaucoup d'autres aussi, la chance de pouvoir restaurer librement ces lieux. Gageons qu'après mûre réflexion, quelque galerie devrait en garder le souvenir à jamais.

JPL, 8 Août 2017.