Après midi coloriage à la grande carrière.

Dimanche 29. Il fait beau dehors, et c'est précisément ce moment qu'a choisi le Boiteux pour une petite séance d'apprentissage photo dans l'immense réseau de "la grande carrière", lequel, à la différence de la carrière Soulard située non loin, fut exploité par la méthode dite "hagues et bourrages" ce qui confère à cet ensemble un charme indéniable. Plus que des écrits, des images...
 
Galerie de roulage basse près d'une entrée.
 
Une rue principale.
 
Les premiers éboulements...
 
mystérieuse galerie sinueuse...
 
Voie ancienne.
 
Un véritable labyrinthe!
 
Direction plein Nord!
 
Bif de "la culotte", coloriée à l'électrique uniquement...
 
...et avec ajout de bougies. Alors?
 
Forêt de piliers à bras, version 1.
 
Version 2
 
Version bouddhiste...
 
Un illustre carrier!
 
Dans le "quartier de la S2".
 
Un secteur relativement propre.
 
La lucarne du bout donne accès au lieu dit "les catacombes".
 
Souvenirs...
 
 
Fermement convaincu que le bonheur suprême se trouve dans cet océan de solitude, le Boiteux profita pour déambuler quelque peu dans le réseau, et de vérifier par la même occasion, que tout allait bien. Seules quelques galeries ont été photographiées, et il y a fort à parier que tous les secteurs le seront, y compris les plus inaccessibles et les plus dangereux tel la carrière du "grand fossé" (dit aussi "le paradis") tant que les fontis autorisent encore le passage. Dehors, le ciel bleu avait disparu pour laisser place à la nuit noire.
 
JPL, le 29 décembre 2013.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Vendredi 27 décembre: menus travaux et belle surprise!

 

En ce jour bien pluvieux, ce fut soirée bricolage pour Keuf, le Boiteux puis Paulo. Au programme, débarras du magasin dont le bazar a été stocké rue de la soif. Ainsi, les volumes du futur magasin apparaissent...
 
 

Le sol fut un peu gratté par nos 3 amis ce qui eu pour effet de monter un peu aux haguettes, rue du niveau...

Doucement mais sûrement!
 
 

 

Une rue...
 
...bien encombrée!
 
Lorsque le Briquetier (ce surnom devrait bientôt être remisé aux calandres Grecques tout comme le chantier idoine.) arriva avec la matrone, Gosier Pentu lui emboita le pas, et ce n'était pas les mains vides que ce dernier arriva!
 
 
En effet, dans le plus grand secret, Gosier Pentu a extrait de sa carrière Picarde une pierre blanche pour y sculpter un formidable blason, en l'occurrence, celui de notre localité bien aimée... Après quelques palabres, ce bel ouvrage de 68 kilos fut placé dans la grande rue à une place qui le met en évidence comme il se doit. Selon Gosier Pentu, c'est son cadeau de Noël à la carrière...   ...rien de moins! Seul le Briquetier Besogneux Niveau d'Or trouva, comme de coutume, à redire sur l'origine du blason et d'un prétendu château.... Même internet ne parvînt apparemment pas à le convaincre! Quand le Méticuleux arriva enfin, ce n'est pas le blason qu'il remarqua de suite, mais plutôt une odeur de cave...   ...dont l'origine semble remonter à vendredi dernier suite à une sombre histoire "d'inspection de l'hygiène"! A suivre...
Quoiqu'il en soit, vivement Noël prochain donc!
 
JPL, le 29 décembre 2013.
 
 
 


 

La lorgnette

Vendredi 20 décembre

Ils ont travaillés, le jointoiement à été effectué de manière consciencieuse et l'enduit à été poussé bien profondément.

jointoiement

enfoncement du joint

rangement de la pelle dans la niche.

bougie au carrefour de la lorgnette.
Ensuite, ils durent attendre jusqu'à 23 h que le méticuleux daigne arriver pour pouvoir commencer le fameux diner.

preuve à l'appui :

c'est pas facile de trouver une boulangerie à 23h !

Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup de plaisir. 

Le seul bémol fut l'absence d'un fameux carrier-brasseur pris par le travail...






Un diner presque parfait.

Une année se termine, et comme il est de coutume, c'est avec un bon geuleton.
~~ Menu ~~

Une Table bien dressée.

  • Kir souterrain, apéritif plus royaliste que le roy.
  •  Tranchettes de saucisson de volaille variés aux petits légumes.




  • Filet de saumon "Le Roy de Norvège" fumé au bois de Hêtre d'Alaska, avec leur jus de citron de 'Meulton'.

  • Le fameux foie gras de Cahors (à température précise), rehaussé de son sel de Guérande AOC aux cinq baies moulues par Peugeot (Cadeau respectueux 2012!)

  • Filet de Charolais d’Auvergne affiné a la racine de gentiane, posé sur son lit de chanterelles champêtre cueillies avec amour à la grande chasse de Beaumarché.

  • Déclinaison de pomme-de-terre passées à la mandoline de cinq milimètre accompagnée de son délice d'escargots à la vinaigrette de vieux cidre de jus de pommes et échalotes Antenaise du jardin.

  • Mondor affiné par M LECLERC Édouard, affineur de père en fils depuis 5 générations.

  • Arc-en-Ciel de mignardises savoureuses aux mille et un parfums.
Les Accompagnements Liquides
Amat Bibere !

  • Picpoul Pinet 2012

bibendum velit ut .
  • Edelwicker d'Alsace 2012
ut biberent in eis...
  • Pur jus aux fruits et à l'eau de source 2013

  • Les pierres fines de touraine 2012

Petirenaud 

Le vendredi 20 / 12 / 2013

Quelques citations :
  • -"Absentéisme calculé, volontaire, exagéré et sauvage de M L. J-P" (Keuf)
  • -"Pensant au Boiteux dormant dans un foyer social à la frontière, dégustant des succulents Tapas SNCF."
  • -"J'ai le gratin dans l'flamme..." (M SOULARD)
  • -"Y'en a d'autre qui le suce à s't'heure là (le bourgmestre)" (dixit Le Méticuleux)
  • L'oubli du réchaud à M SOULARD met à bas l'équilibre du diner!

Reconstruction Intégrale!

 
Le seul moyen d'échapper à ce monde de folie dont seule la consommation effrénée semble être le leitmotiv de la réussite, fragile apparence impossible à vérifier une fois les volets clos, c'est de s'enfouir dans la solitude des galeries de la carrière Soulard, loin des hommes et de Dieu. C'est ce qu'a eu le privilège de faire le Boiteux une fois de plus, en Hermite dans ce monde d'infini silence, en ce samedi après midi.
 
Le programme du jour était établi depuis jeudi soir déjà: reprendre la dernière Hague montée rue du niveau, hague ayant pris du ventre prédominant tel celui du Briquetier, sauf que dans le cas de cette haguette, il était encore possible d'y remédier contre quelques efforts et un peu de bonne volonté. Le remède commença par le démontage de cette dernière, sur un demi côté seulement, sur la gauche pour commencer.
 
Avant démontage
 
Démontage 1/2 côté gauche.
 
Remontage et démontage côté droit.
 
Cette besogne se fît finalement mieux que prévu, patience, délicatesse et méthode choisie auront permis au remblai situé derrière de plus ou moins bien se tenir. Le nouveau muret à été remonté avec du fruit, et, bien que moins esthétique qu'un muret parfaitement d'aplomb, c'est ici le compromis pour une durabilité sans effondrement.
 
Le nouvel ouvrage.
 
S'accordant un peu de distraction, le Boiteux entrepris la mise à niveau d'une des pierres de pilier à bras monté jeudi dernier. hélas, le temps passant 4 fois plus vite sous terre qu'en son dessus, il fallut se résoudre à ressortir, sans avoir pu achever ce travail, éteignant un par un chacun des circuits d'éclairage des galeries, plongeant pour une durée indéterminée la carrière dans l'obscurité la plus totale...
 
A quoi peut bien songer le Boiteux en de tels instants?
 
JPL, le 14 Décembre 2013.


 
 
 


Petite soirée piliers entre amis.

 
Dès le matin, en ce jeudi 12 décembre, c'est Gosier Pentu qui est venu poursuivre quelque peu la taille des pierres qui fermeront le fond du futur abreuvoir. Et en début d'après midi, c'est le Boiteux et Keuf qui ont, enfin, 10 ans après sa création, relié l'évacuation de l'évier du Guet Apens à un puisard pour absorber l'eau.
 
Lorsque le Briquetier est arrivé, nos amis se sont attelés à rouler de gros blocs au travers des galeries étroites et tortueuses des haguettes, afin de poursuivre l'édification de piliers à bras. Lorsque le Méticuleux est venu à son tour, cette paire de bras supplémentaire fut la bienvenue pour poursuivre cette tâche, en plus des pierres de l'abreuvoir auxquelles le Méticuleux s'affaira.
 
Keuf, le Briquetier et le Méticuleux: une fine équipe!
 
Avec le Boiteux pour compléter...
 
Ca monte, ça monte!
 
Avec Gosier Pentu (derrière le pilier) et Paulo en arrière plan.
 
Lorsque Paulo, puis Gosier Pentu sont arrivés à leur tour, les pierres les plus hautes furent mises en place. A noter, et c'est important, que le déblayage du magasin, entamé en Janvier 2011, s'est enfin achevé!! Le magasin en lui même est loin d'être terminé pour autant! C'est le Briquetier, Paulo et le Boiteux qui se sont affairés à cette tâche, et du coup, les haguettes ont pris une sacré avancée! Hélàs, l'un des murets en pierres sèches à sans doute été mal monté en sa base, et à pris du ventre. Le risque de ruine étant important, ce dernier sera à reprendre dans les plus brefs délais, et bien qu'avancé, il vaut mieux défaire les remblais et ce muret dès maintenant que d'avoir tout à reprendre une fois l'ouvrage terminé.
 
Le méticuleux et son aide.
 
L'abreuvoir.
 
3 années de terrassement qui s'achèvent...
 
En conclusion, toute l'équipe s'est accordé pour qualifier cette journée d'exceptionnelle au vu de la somme des travaux réalisés, même si...    ...beaucoup reste à faire!
 
 
JPL, le 15 Décembre 2013.
 
 

 
 
 
 
 
 
 

Les journées imprévues sont souvent les meilleures!

 

Tandis qu'il s'apprêtait à partir œuvrer dans l'antre de la carrière Soulard à de quelconques tâches, le Boiteux reçu un texto inattendu de son ami Gosier Pentu le bien nommé, texto qui allait modifier quelques peu les plans de cette journée déjà toute tracée, et ce qui n'allait pas déplaire au Boiteux, bien au contraire. C'est par un grand soleil inondant un ciel bleu azur que le Boiteux prit donc la route en ce matin gelé.
 
Le texto prétendait la demande d'aide au sein de la carrière Picarde de Gosier Pentu, mais ce n'était là probablement qu'un prétexte vu la rapidité du coup de main en question, coup de main qui allait rapidement laisser place à de l'explo dans ce même secteur de carrières repérées par notre autochtone de service, mais dont le peu de temps libre l'avait laissé sur sa faim.
 
Une des entrées.
 
Même carrière, autre accès.
 
Cette carrière est située à quelques minutes de chez Gosier Pentu, et ce dernier pensait avoir affaire à une toute petite cave, mais en réalité, le développement de l'ensemble fut plus important que prévu, ce qui n'était pas sans déplaire à nos deux amis du jour. L'exploitation semble peu connue des squatteurs et autres teuffeurs qui connaissent les secrets pour ruiner de tels chefs d'œuvres, et c'est tant mieux que cette carrière puisse garder, un temps soit peu, toute sa tranquillité. Il y a eu plusieurs époques d'exploitations, mais plusieurs bancs d'exploités également, sans oublier le passage de soldats en 14/18, même si les traces de leur passages sont rares. Ces caves ont ensuite servi de champignonnière, comme bien souvent. Les galeries s'étendent sous la route proche, les bois, les champs, et même une maison attenante. Chouette ensemble! Comme un bonheur n'arrive jamais seul, nos comparses ont trouvé un joli morceau de grillage treillis, pile poil correspondant à celui recherché pour la confection d'un tamis à remblais en vue du moulage de pierre reconstituée. Ce grillage est d'ailleurs déjà à la carrière Soulard au moment ou ces lignes sont rédigées.
 
Près de la première entrée.
 
Hélas vint le moment tant redouté quotidiennement par Gosier Pentu, celui ou il lui fallut se résoudre à partir au travail. Puisqu'il était dans la région, le Boiteux entrepris de passer dans une carrière privée afin de voir l'évolution des lieux et de s'inspirer du fameux tamis...
 
Le tamis en question.
 
Souvenirs de Paris...

Sauvée d'une mort certaine par injection par un employé passionné des mêmes lieux, cette plaque ne doit son salut qu'à l'hospitalité de ce sous sol Picard riche de quelques milliers de cavités ou elle devrait passer une paisible retraite, loin des coups de bombes de peintures et autres détériorations à la mode en ces lieux d'origines ultra festifs...
 
JPL, le 10 Décembre 2013