C'est ainsi que le chantier de consolidation du moment, aussi important soit-il, se trouve dans le nom de la piémontaise la bien nommée!
Il s'agit en fait d'une série de piliers de consolidation situés sur la zone droite de la carrière, aux bidons bleus, zone très humide s'il en est puisque l'alimentation en eau du magasin, pourtant situé à l'opposé de la carrière, prend sa source ici.
Les piliers en buses grossières, sont au nombre de 4 pour l'heure, mais gageons qu'ils ne vont pas tarder par êtres rejoints par d'autres congénères.
La difficulté dans ce genre d'entreprise, est qu'elle est consommatrice en matériaux qu'il faut porter depuis la rue jusqu'en ces souterrains. (Quand on connais l'accès aux lieux, on imagine que l'abonnement coûteux à une salle de sport est ici inutile!) La consommation de sable, graviers, buses et ciment semble sans limites!
Plus que de consolider une zone de la carrière non avenante, il s'agit aussi pour les carriers brasseurs de pouvoir poursuivre l'extraction d'un très ancien banc de ciel tombé (un vieil effondrement) de bonne qualité (pour une fois!) en toute sécurité. Le banc de la piémontaise aurait donc ses jours comptés (ou décomptés!) avant épuisement.
Non content de satisfaire toujours à la même tâche, et parce qu’il ne faut pas oublier les autres ouvrages tout aussi indispensables, on constate une évolution du côté du bal des roches, de la rue basse et de sa continuité sans nom.
En effet, derrière la voûte de la porte basse, achevée en Avril 2017 (1 an déjà!), des travaux de déblaiement avancent bon train, interrompus par les énormes rochers qu'il va convenir de débiter, rochers fournissant ainsi avantageusement de la belle pierre blonde (Et non pas de la bière éponyme!) pour parer à la fourniture de futurs ouvrages, après avoir été convoyée au travers du dédale des haguettes.
C'est aussi l'occasion de trouver des vestiges de vies passées...
Au fond, la rue basse et le pilier de la Badoit.
De fait, les haguettes progressent utilement, les vides dangereux se trouvant ainsi bourrés jusqu'au ciel: la carrière à piliers tournés se transforme donc en carrière à hagues et bourrages.
JPL, le 25 mars 2018.