Et pendant ce temps là....

La soirée s'est fort bien déroulée à la carrière Soulard. Peu productive, certes, mais avec une multitude de petites occupations qui font fi de la devise des lieux "plaisir maître mot"!
Gosier pentu a commencé le dressage d'une future grande plaque commémorative au bout du médiéval, le méticuleux à des vues sur un futur dressage de banquette vers la champi, et le boiteux à profité de ces bras opportuns pour poursuivre l’édification d'un pilier à bras aux haguettes, secteur dont l'aménagement se poursuit en solitaire le restant de la semaine.


Toujours réfléchir avant d'agir!
(Devise non négociable d'un fameux maître ouvrier.)


"Ambiance carrière" aux haguettes.


Et un de plus.

Difficile d'ignorer ce qui se passe en surface lorsque l'idéologie s'impose de manière si tragique...
Loin de la folie des hommes, bien à l'abri sous la terre, pendant que la camaraderie battait son plein autour d'un verre à refaire le monde au cœur de la passion minérale, nos amis étaient loin de penser qu'en ressortant, plus d'une centaine de personnes innocentes avaient perdu la vie à une encablure d'ici, ayant probablement commis l'erreur de vouloir vivre tout simplement.
Il est décidément moins risqué de descendre en carrière, de nourrir son cholestérol à coup de rillettes d'oie fondues sur du pain grillé, que d'aller applaudir des footballeurs millionnaires qui n'ont que faire des supporteurs qui les admirent. Ainsi est la vie des hommes.

JPL, le 15 novembre 2015.

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