L’itinérant
Avoir l’ambition,
d'une réputation,
Patiemment acquise,
C’est avantageux,
Mais méfiez-vous de,
trop de vantardise.
Car j’en connais un,
Qui crut opportun,
De surenchérir,
Son curriculum,
Jusqu’au maximum,
Sans se retenir.
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C'était un carrier,
un manouvrier,
fidèle à la tâche,
son maître lui à dit,
un jour mon petit,
t'auras la cravache.
Mais le présomptueux,
pensât qu'il vaut mieux,
être tout de suite,
un maître ouvrier,
fort bien respecté,
que l'on félicite.
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Alors il parti,
quitta son logis,
et son entreprise,
avec sous son bras ,
un certificat,
de bonne maîtrise.
Ne demandez pas,
où se procura,
le document louche.
Sûrement un faussaire,
contre quelques bières,
un soir dans un bouge.
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Il y eue rapidement,
un établissement,
cherchant son profil,
le patron réclame,
un homme de poigne,
pour rendre docile,
une bande de cossards,
toujours à vouloir,
faire le piquet d'grève,
il lui assura,
sachez qu'avec moi,
ce sera marche ou crève.
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C'est à ce moment,
de contentement,
de béatitude,
que notre imposteur,
se vit empereur,
avec certitude.
Il s'imagina,
dressant les gros bras,
comme un militaire,
vous vous en doutez,
bientôt son projet,
finira par terre.
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Voila que ce jour,
de faire un discours,
moment fatidique.
Et arrivé et,
je suis consterné,
car c'est véridique.
Cet homme s'est vanté,
devant l'assemblée,
qu'il été un maître.
Mais un gars présent,
ce mis à l'instant,
à le reconnaître.
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« J'ai d'ja vu ce gars,
y'a 1 an d'cela,
Y'a sûrement erreur.
il n'est pas plus maître,
que moi je suis prêtre,
ou même bonne sœur. »
À cette sentence,
pris place le silence,
c’était pas la fête.
Et il se cachât
dans ses mains, ses bras,
puis baissa la tête.
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Quand il revenu,
Jamais il ne put,
Reprendre son poste.
Lui dont le CV,
Etait si élevé,
C’est un paradoxe.
On se fréquentait,
et comme il était,
Un bon compagnon.
J’eu pitié de lui,
Et donc je l’eu pris,
comme mon tâcheron.
Jean de La Carrière.
an de grâce 1777
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