Le 23 Aout,
La fine équipe de la carrière à su se réunir dans l'après-midi, l'objectif N°1 était de finir la dernière marche du fameux vestibule dont on suit l'avancement en haletant. Cet objectif n'a pas été atteint, par contre, suivant les ordres du Besogneux (Briquetier si vous ne suivez pas), moultes planches en bon bois de être ou du frêne (qui sait ?), on été délignées et rabotées dans le but d'avoir tout les matériaux prêts pour la construction du fameux barbecue.
Le Méticuleux à apporté les deux poteaux chevronnés qui serviront de support au toit du barbecue, ceux-ci en vieilles poutres en chêne qui eurent raison d'une scie à main ... à se demander si une scie en bois de chêne ne serait pas plus efficace qu'une scie en acier ...
Nous eûmes des visites, d'abord les petits méticuleux accompagnés de leur maman venus vérifier si le chef de leur tribu travaillait comme il se doit, ce qu'ils constatèrent avec ravissement. Puis l'ami Georges et son papa sont également venus avec leurs bonhomie et leur sourires immenses.
La seule chose qu'on puisse leur reprocher fut d'avoir emmené avec eux, lors de leur départ, le boiteux... Qui nous fit croire qu'il allait travailler, on sait bien que le mot travailler n'est pas tout-a-fait le mot exact à employer dans son cas...
Quant le Besogneux, le Méticuleux et Gosier-sec se retrouvèrent tous les trois, une folle frénésie les pris et ils travaillèrent, à suer sang et eau, pour finir tout ce qui avait été commencé avant que la nuit ne gagne. Là, ils maudirent le mécène de la carrière, car en effet, le matériel fourni s'avérât être du brin... "On va la manger ta perceuse de merde... d'abord tu vas nous rembourser le temps passé à essayer de la verrouiller, ça y'a pas de problèmes..." Enfin, une grillade accompagnée d'une mousse rafraîchissante les réconfortas quant tout fut terminé et rangés.
C'est alors que, 30 minutes avant le départ pour rentrer dans leur pénates, ils entendirent un hurlement, comme un hululement de chouette doublé d'un hurlement de loup à la pleine lune, étonnés il se regardèrent puis retournèrent à leur conversation fort profonde sur l'influence de la chute du Yen en 1987 sur l'apparition de Nanoplancton Phosphorescents sur les bords de la mer morte.
Soudain ! La porte s'ouvrit, un homme du voisinage entrât en laissant tomber son vélo au sol et, en guise de bonsoir, jeta un "je suis complètement bourré" . Ce qui étais vrai, nul doute que si la maréchaussée eut contrôlé cet individu, un nouveau record local aurais été battu ...
Il étais venu voir si il pouvais continuer ce qu'il avait commencé dans le fameux estaminet connu sous le nom de "chez Marco", on appris alors qu'ils fut enfermé dans le-dit lieu avec son vélo et qu'il du réveiller le tenancier pour pouvoir en sortir, mais nous n'arrivâmes pas a savoir où le luron récoltât toutes ces herbes et grattons qui parsemaient tous ses habits et même son vélo, une malheureuse chute peut-être ?
La conversation qui s'en suivit fut fort intellectuelle, et je ne peux pas la dire là, tellement elle me dépasse.
J'en retiens 3 sobriquets qui sortirent de la bouche du luron, Bréloss pour le besogneux, Simplet pour le méticuleux et Jésus pour Gosier-moins-sec.
Après diverses ruses de Bréloss, le luron parti, sans tomber dans les escaliers, ce qui étonnèrent Jésus et Simplet. On pouvait alors entendre au loin le respectable voisin engueuler son vélo qui ne voulait pas rouler droit. Vous comprenez-bien que la crise de rire fut forte...
On range les dernières choses avant de partir et là, rebondissement, Le luron est de retour ...
A oui, j'oubliais, ce visiteur 'inflammable' nous donnas, dans un élan de générosité désintéressé, un billet de 10 euros. Fort aimable, merci !
Archibald De Haddock