Les journées imprévues sont souvent les meilleures!

 

Tandis qu'il s'apprêtait à partir œuvrer dans l'antre de la carrière Soulard à de quelconques tâches, le Boiteux reçu un texto inattendu de son ami Gosier Pentu le bien nommé, texto qui allait modifier quelques peu les plans de cette journée déjà toute tracée, et ce qui n'allait pas déplaire au Boiteux, bien au contraire. C'est par un grand soleil inondant un ciel bleu azur que le Boiteux prit donc la route en ce matin gelé.
 
Le texto prétendait la demande d'aide au sein de la carrière Picarde de Gosier Pentu, mais ce n'était là probablement qu'un prétexte vu la rapidité du coup de main en question, coup de main qui allait rapidement laisser place à de l'explo dans ce même secteur de carrières repérées par notre autochtone de service, mais dont le peu de temps libre l'avait laissé sur sa faim.
 
Une des entrées.
 
Même carrière, autre accès.
 
Cette carrière est située à quelques minutes de chez Gosier Pentu, et ce dernier pensait avoir affaire à une toute petite cave, mais en réalité, le développement de l'ensemble fut plus important que prévu, ce qui n'était pas sans déplaire à nos deux amis du jour. L'exploitation semble peu connue des squatteurs et autres teuffeurs qui connaissent les secrets pour ruiner de tels chefs d'œuvres, et c'est tant mieux que cette carrière puisse garder, un temps soit peu, toute sa tranquillité. Il y a eu plusieurs époques d'exploitations, mais plusieurs bancs d'exploités également, sans oublier le passage de soldats en 14/18, même si les traces de leur passages sont rares. Ces caves ont ensuite servi de champignonnière, comme bien souvent. Les galeries s'étendent sous la route proche, les bois, les champs, et même une maison attenante. Chouette ensemble! Comme un bonheur n'arrive jamais seul, nos comparses ont trouvé un joli morceau de grillage treillis, pile poil correspondant à celui recherché pour la confection d'un tamis à remblais en vue du moulage de pierre reconstituée. Ce grillage est d'ailleurs déjà à la carrière Soulard au moment ou ces lignes sont rédigées.
 
Près de la première entrée.
 
Hélas vint le moment tant redouté quotidiennement par Gosier Pentu, celui ou il lui fallut se résoudre à partir au travail. Puisqu'il était dans la région, le Boiteux entrepris de passer dans une carrière privée afin de voir l'évolution des lieux et de s'inspirer du fameux tamis...
 
Le tamis en question.
 
Souvenirs de Paris...

Sauvée d'une mort certaine par injection par un employé passionné des mêmes lieux, cette plaque ne doit son salut qu'à l'hospitalité de ce sous sol Picard riche de quelques milliers de cavités ou elle devrait passer une paisible retraite, loin des coups de bombes de peintures et autres détériorations à la mode en ces lieux d'origines ultra festifs...
 
JPL, le 10 Décembre 2013
 


 


3 commentaires:

Anonyme a dit…

des plaques de sous paname. Ca c'est vraiment tres nul :( ( bab)

Anonyme a dit…

100% d'acc! Il manque tags et poubelles pour recreer l'ambiance....

Anonyme a dit…

C'est pas une rue qui a été injectée il y a déja de nombreuses années ?
KtARien