Ballade nocturne

Probablement une des dernières carrières des vacances. Le soir tombé fut le moment choisi pour tenter de passer entre les mailles...    ...d'une entrée de carrière repérée en début de semaine. (Voir 22 juillet.)
 
                                    
 
Rappel de l'entrée repérée en début de semaine...
 
Sur la 1/2 grille située à droite, deux barreaux sont écartés. Si les bavards sont passés sans problèmes (comme une lettre à la poste), il n'en fut pas de même pour le boiteux qui n'eu pas à insister pour comprendre que c'était mort. Ni une, ni deux, c'est par dessus la grille que ce dernier est passé au prix des entrejambes, mais qu'importe, toute la famille était dans la carrière. Odeurs et bazar caractéristiques aux abords de l'entrée, certains méandres et escaliers communiquaient avec le hangar attenant, mais sans permettre de rentrer dans celui-ci. C'est parti pour une explo "main droite"!
 

 
Les bavards en exploration...
 
La bavarde étant peu habituée à transgresser  les interdits fut peu à l'aise dans ces vides souterrains, mais n'est-ce pas là le quotidien de l'explorateur de carrières? Les galeries de belle taille étaient assez sombres, témoins une fois encore, d'une intense activité de la culture des champignons passée. De nombreuses bâches cloisonnent certains secteurs. Rapidement, une entrée (grille fermée) fut rejointe: celle ci donne dans une épaisse végétation près de la route. Si le boiteux l'avait bien  repéré peu avant, ce dernier fut surpris qu'elle donne aussi dans cette carrière. Des parties sont d'ailleurs éboulées, la ou le tuffeau n'a pas résisté au poids des ans. Le passage des carriers est marqué au ciel par les traces de noir de fumée au fur et à mesure de l'avancement des chantiers. Des galeries taillées plus récemment (outils plus grossiers au vu des traces) permettent, tels des couloirs, de relier des caves entre elles.
 
 
Bel éboulement (fontis) dont certains blocs sont retenus en équilibre par une porte salvatrice!
 
Si ces éboulement sont heureusement rares, certains n'en demeurent pas moins spectaculaires. Parfois, quelques boulons consolident préventivement le  ciel. Sur le parcours des contours de la carrière, 3 puits de ventilation ont été trouvés, un circulaire, deux de section carré. Une dizaine de mètres sépare le ciel de la carrière du sol de la surface. L'un des 2 puits carrés possède une curieuse grosse fente taillée dans un de ses angles, fente qui semble remonter jusqu'à la surface. (Passage de câbles ou de tuyaux en prévision?)
 
 
Du crémant...
 
 
...par millier de bouteilles!
 
Des stocks de crémant attendent dans la  nuit éternelle, preuve, peut-être, d'un semblant d'activité en ces lieux. Au grand étonnement du boiteux, il ne fut pas possible de relier l'entrée située côté "village", celle attenante au transfo EDF, malgré un contour précis de la  carrière qui est assez développée. (Rien à voir avec celles des bords de Loire, mais bien plus grande cependant que la première visitée à deux niveaux...) Serait-ce une carrière indépendante?
 
 
Le bavard et ses 19kgs. Qu'indiquerait cette balance pour le briquetier??
 
Bonne carrière, bonne ballade (une heure au pas  de charge), il fallut ressortir aussi discrètement qu'à l'entrée, tandis que dehors la nuit était tombée n'empêchant pas les moissonneuses de s'activer avant les orages annoncés...
 


Psychromètre (?) Le thermomètre Français.
 
Et d'un!
Et de deux!
 
Et voilà une bonne semaine d'explo  qui se clôture, n'ayant heureusement pas empêchée bien d'autres activités "normées"...
 
JPL, le  25 juillet 2013.




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